BATTERIE SOLAIRE
Une batterie solaire est essentielle dans toute structure autonome. Ces accumulateurs stockent l’énergie produite par le système photovoltaïque, ce qui permet d’alimenter en permanence un parc équipementier ou une maison.
La batterie concentre les surplus énergétiques des journées lumineuses, et le restitue lors des périodes moins favorables, par exemple, de nuit ou pendant un jour pluvieux. Bref, notre batterie peut donc juguler les caprices de dame nature.
Comment fonctionne une batterie solaire ?
Une batterie solaire a un mécanisme de base similaire aux accumulateurs classiques. L’énergie s’emmagasine sous l’effet d’un processus chimique. Des composants tels que le plomb et l’acide réagissent entre eux. Ils activent des phénomènes de stockage ou de restitution.
Les accumulateurs solaires sont des batteries à décharge lente. Elles engrangent des ampères-heures (Ah) par centaines, ce qui les oppose aux dispositifs traditionnels, sensibles à la décharge. Les batteries se constituent de plusieurs accumulateurs, chacun ayant une tension de 2V. Pour obtenir une tension supérieure, ces éléments sont assemblés en série. On peut ainsi trouver des batteries de 6V, 12V, 24V, voire même 48V.
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Batteries au plomb
Les batteries au plomb ont une longue histoire. Celle-ci débute au milieu du siècle dernier. Ce type d’accumulateur se développe rapidement. Son combo plomb-acide alimente encore aujourd’hui des millions d’appareils. L’atout principal réside dans un coût de production bon marché.
La batterie au plomb est peu sensible à l’effet mémoire. Elle résiste aux charges et décharges successives, ce qui explique sa durée de vie accrue.
Sur le plan des inconvénients, l’accumulateur plomb dispose d’une faible densité énergétique. Le poids du dispositif se fait nettement ressentir. En prime, ces batteries sont souvent victimes de décharge profonde. Un seuil critique explosé peut détériorer complètement les accus.
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Batteries au nickel
Cette vieille technologie date de la fin du 19 siècle. La batterie nickel inclut deux types de compositions, la batterie nickel métal hydrure (Ni-MH), et la batterie nickel cadmium (Ni-Cd).
Ces composantes sont très semblables. Cependant, précisons que le cadmium a été banni par l’Union Européenne en 2016 en raison de sa toxicité.
La batterie nickel métal hydrure, moins polluante, vole la vedette à son homologue constitué de cadmium. Ici, la densité énergétique est bien meilleure. Les accumulateurs au nickel sont beaucoup plus légers que ceux fabriqués au plomb. Par ailleurs, ils sont particulièrement robustes aux chocs thermiques. Les grands froids ou les canicules ne leur font pas peur !
Ces dispositifs doivent respecter une décharge à 100% avant un nouveau cycle effectif. Cette condition est obligatoire et nécessaire, si l’on désire préserver le matériel à terme.
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Batteries au lithium
Li-ion, Li-Po, sont des mentions très répandues. Pour cause le lithium s’emploie à grande échelle et intègre la majorité des appareils électroménagers du quotidien. La densité énergétique est vraiment aboutie. Moins de volume de stockage pour plus d’électricité !
On compte un nombre gargantuesque de technologies lithium, mais les batteries les plus communes sont les suivantes, lithium polymère (Li-Po), lithium ion (Li-ion), lithium fer phosphate (LiFePO4).
Au niveau des performances, le lithium ion classique se considère comme le moins stable. Même si ces 3 composantes s’avèrent équilibrées dans l’ensemble, le lithium fer phosphate remporte la bataille en matière de sécurité. C’est également cette dernière technologie qui offre le meilleur ratio de cycles de charge et décharge. Le constat est inébranlable. Les batteries LiFePO4 détiennent une espérance de vie supérieure par rapport aux autres accumulateurs, et cela, toute catégorie confondue.
Aujourd’hui, les générateurs solaires s’équipent de batteries LiFePO4 pour tous les avantages listés ci-dessus.